La nature et son souci - Juillet 2012
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Les auteurs Hicham-Stéphane Afeissa, professeur agrégé de philosophie, docteur en philosophie de l’université de Lyon III, est rattaché à l’Académie de Dijon. Après s’être longuement consacré à l’étude de la philosophie kantienne et de la phénoménologie husserlienne, auxquelles il a consacré son travail doctoral, il s’est tourné vers la philosophie de l’environnement et la philosophie animale, qui constituent ses principaux champs de recherche actuels. Il est l’auteur de deux anthologies commentées (Éthique de l’environnement, Paris, Vrin, 2007, et Philosophie animale, Paris, Vrin, 2010), d’un livre de synthèse sur l’écologie (Qu’est ce-que l’écologie ?, Paris, Vrin, 2009), et d’un essai personnel d’éthique environnementale (La communauté des êtres de nature, Paris, Éditions MF, 2010). Paraîtront dans les prochains mois un recueil de ses articles et conférences, chez Vrin, sous le titre de Éthique environnementale versus éthique animale. Nouveaux fronts écologiques, et un livre intitulé Portraits de philosophes en écologistes, aux éditions Dehors. Lusin Bagla, sociologue des Organisations, est maître de conférences à l’université d’Orléans et membre du Laboratoire Vallorem. Elle a obtenu son doctorat à l’université Paris V-Sorbonne, à partir d’une thèse pluridisciplinaire (« Femmes, industrialisation et développement : discours et réalités »). D’abord chargée de séminaires à l’EHESS-Paris, elle a été ensuite consultante à l’UNESCO pour des projets concernant « l’intégration des femmes au développement ». À plusieurs reprises, elle a été visiting scholar aux États-Unis (Berkeley, Harvard, Pennsylvania State University) et a assuré des séminaires dans d’autres universités étrangères (université de Saskatchewan au Canada, université del Sannio à Benevento en Italie, université Saint-Cyrille et Méthode en Macédoine). Ses thèmes de recherche concernent notamment les « périodes de transition » et l’innovation technologique. Depuis 2009, dans le cadre du programme interdisciplinaire « Énergie » du CNRS, elle travaille sur l’acceptabilité sociale des nouvelles technologies dans ce domaine. Michèle Bompard-Porte est professeur de psychologie clinique et pathologique à l’université de Bretagne occidentale (Brest). Psychanalyste, elle est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Le Sujet. Instance grammaticale selon Freud (Paris, L’esprit du temps, 2006), De l’angoisse. Psychanalyse des peurs individuelles et collectives (Paris, Armand Colin, 2004), De la cruauté individuelle et collective. Singularités de l’élaboration freudienne (Paris, L’Harmattan, 2002). Elle a coordonné l’édition des Œuvres complètes de René Thom (IHES, 2003), en assumant la responsabilité scientifique des textes non strictement mathématiques. Raffaele Carbone est docteur en philosophie (CESR, Tours/Milan). Il est l’auteur du livre Infini et science de l’homme. L’horizon et le paysage de l’anthropologie chez Malebranche (coédition Vrin/La Città del Sole, 2007) et de plusieurs articles sur Montaigne, Bruno, Spinoza et Vico. Il a été ATER à l’université de Tours et assistant d’histoire de la philosophie à l’université de Salerne et à l’université Federico II de Naples. Lauréat d’une bourse « senior » de la Ville de Paris (Programme Research in Paris, 2011), il poursuit actuellement ses recherches au CHSPM (Paris I-Panthéon-Sorbonne). Il prépare (avec Koen Vermeir) l’édition d’un numéro spécial de la Rivista di storia della filosofia sur « Malebranche et les pouvoirs de l’imagination ». René Daval est professeur de philosophie à l’UFR Lettres et sciences humaines de l’université de Reims. Après avoir travaillé sur la philosophie de Hume et de ses contemporains, il s’est intéressé au pragmatisme anglo-américain, notamment à G.H. Mead et W. James, et au début du mouvement analytique. Il a publié Moore et la philosophie (Paris, PUF, coll. « Philosophie », 1997), Austin (Paris, Ellipses, 1999) ; et récemment des articles pour le Vocabulaire des philosophes chez Ellipses (Paris, 2007) : « G.E. Moore », « J. Austin », « N. Hartmann », « O.F. Bollnow ». Il a publié en juin 2009 chez Vrin, Enthousiasme, ivresse et mélancolie. Il a aussi publié, en 2010, deux articles sur G.E. Moore dans un ouvrage collectif sur la philosophie britannique contemporaine, chez Olms. Julien Delord, après avoir enseigné à l’École normale supérieure, a été maître de conférences en histoire des sciences à l’université de Brest. Ingénieur agronome, écologue, il a soutenu une thèse en histoire et philosophie de l’écologie à l’université Paris XII. De ce travail, il a tiré un livre, L’extinction d’espèce : histoire d’un concept et enjeux éthiques (Paris, Museum d’Histoire Naturelle, coll. « Archives », 2010). Il poursuit aujourd’hui ses recherches en épistémologie de l’écologie et en philosophie de l’environnement, autour des questions qui touchent à la biodiversité, à la justice environnementale et à la raison écologique. Michel Dupuis est philosophe, romaniste, neuro-linguiste. Professeur ordinaire à l’université catholique de Louvain, il y enseigne l’anthropologie phénoménologique et l’éthique médicale. Vice-président du Comité consultatif de bioéthique de Belgique, il est aussi membre fondateur du GEFERS (Groupe francophone d’études et de formations en éthique de la relation de service et de soin, Paris-Bruxelles). Il est notamment le traducteur de L. Binswanger et E. Stein. Philippe Forget est docteur en philosophie et ancien chercheur à l’Institut universitaire européen de Florence. Il a publié de nombreux travaux d’anthropologie philosophique ou stratégique, et de réflexion herméneutique. Sur le thème des rapports de l’homme à son monde, en particulier à travers la technique, il a fait paraître les ouvrages : L’homme machinal (Paris, Syros, 1990) et Le Réseau et l’infini (Paris, Economica, 1997), tous deux en collaboration avec Gilles Polycarpe. Il est l’auteur de plusieurs entrées dans le Dictionnaire de Stratégie (Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2006). Ces derniers travaux portent sur le concept de puissance et sa signification pour l’existence historique et politique des communautés humaines. Nathalie Frogneux est professeur à l’Institut supérieur de philosophie de l’université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique). Elle mène sa recherche en anthropologie philosophique au Centre Europè de l’Institut supérieur de philosophie (ISP) et au Laboratoire d’anthropologie prospective (IAAP). Elle a publié Hans Jonas ou la vie dans le monde (De Boeck Université, Bruxelles, 2001) et de nombreux articles sur Hans Jonas, dont récemment « Les conditions transhistoriques d’une juste liberté humaine : une lecture de Hans Jonas », in Ch. Bouton et B. Bégout (dir.), Penser l’histoire. De Karl Marx aux siècles des catastrophes (Paris, L’Éclat, 2011, p. 181-193). Vient de paraître sous sa direction l’ouvrage collectif, Jan Patocka, Liberté, existence et monde commun (Paris, Le Cercle herméneutique, 2012). Jean-Claude Gens est professeur de philosophie contemporaine à l’université de Bourgogne. Ses travaux portent sur la philosophie allemande, la phénoménologie et l’herméneutique ; et plus récemment, sur la possibilité d’élaborer aujourd’hui une nouvelle philosophie de la nature. Il a, entre autres, publié Éléments pour une herméneutique de la nature (Paris, le Cerf, 2008), co-dirigé Faire monde (Paris, Mimesis, 2011) et co-traduit La vie historique de Dilthey (à paraître). Hadrien Gens est chargé de mission en environnement dans une collectivité territoriale de l’Ain. Il est également rédacteur au magazine écologique, Le Sauvage. Après avoir obtenu un M2-recherche en philosophie contemporaine, avec un mémoire portant sur Jakob von Uexküll, à Paris I-Sorbonne, il fera bientôt paraître un ouvrage d’introduction à la pensée d’Uexküll. Angèle Kremer-Marietti est philosophe. Elle co-dirige la revue électronique Dogma (http://dogma.free.fr). Spécialiste de Comte et de Nietzsche comme de Jaspers, Dilthey, Husserl, elle a publié des travaux d’épistémologie et de philosophie des sciences tournant autour de la question husserlienne : « Quelle est notre origine épistémologique ? » Elle es l’auteur de nombreux ouvrages aux PUF et plus récemment, des titres suivants : Épistémologiques philosophiques anthropologiques ; Jean-Paul Sartre et le désir d’être ; Carnets philosophiques, Cours sur la première recherche logique de Husserl, aux éditions de L’Harmattan. Dernière publication : Les ressorts du symbolique, coll. « Commentaires philosophiques », Paris, L’Harmattan, 2012. Antoinette Novara est ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée de Lettres et docteur ès-Lettres. Elle a longtemps enseigné la langue et la littérature latine à Paris IV-Sorbonne et à Montpellier (professeur émérite). Dernier ouvrage paru : Auctor in bibliotheca (Essai sur les textes préfaciels de Vitruve et une philosophie latine du Livre), Louvain-Paris, Peeters, 2005. Claude-Raphaël Samama est docteur en anthropologie des civilisations (Dauphine-Paris 10), diplômé d’études supérieures en philosophie (Sorbonne) et en sciences humaines cliniques (Paris 7). A été enseignant du supérieur puis directeur d’études. Il est l’auteur de plusieurs articles parus en revue, de recueils et d’essais théoriques ou littéraires. Parmi ses ouvrages : Savoirs ou les jeux de l’OIR (Galilée), Le livre des Lunes (Intertextes), Les Poèmes du soi, La Présence et l’Exil, En regard des jours (2011), ces derniers chez L’Harmattan ; Autour des cercles chez Caractères ; Développement mondial et culturalités. Essai d’archéologie et de prospective éco-culturales (2001), 105 essais de Miniatures spirituelles (2004) et Réflexions nouvelles sur des questions juives (2007), tous chez Maisonneuve et Larose. En 2012, il publie L’Enchantement d’Uriel, chez Riveneuve éditions et De la réalité, du mythe, de l’idéal - Lectures critiques d’auteurs contemporains, chez L’Harmattan. Site internet de l’auteur : www.claude-raphael-samama.org Mohammed Taleb, philosophe algérien, enseigne l’écopsychologie à l’École supérieure en éducation sociale, à Lausanne. Il a une formation en éducation relative à l’environnement (Université du Québec à Montréal). Il préside l’association de philosophie, « Le singulier universel ». Depuis de nombreuses années, il travaille sur les interactions entre philosophie, critique sociale, dialogue interculturel et science. Il se situe dans le cadre des perspectives philosophiques, ouvertes par Karl Marx, Alfred North Whitehead, Gilbert Durand, Edward Said ou encore James Hillman. Son approche personnelle repose sur la conception néoplatonicienne de la nature et du sacré, et en particulier sur les formes qu’elle a prises dans la tradition arabo-musulmane et dans l’idéalisme romantique allemand. Il a dirigé Sciences et Archétypes. Fragments philosophiques pour un réenchantement du monde (Paris, Dervy, 2002) ; et il et a participé à plusieurs ouvrages collectifs consacrés à Alfred North Whitehead, au dialogue islam/bouddhisme et à la théologie de la libération. |