Sciences et philosophie de la culture chez Ernst Cassirer - Septembre 2013 - n° 22

sous la direction de Jean Seidengart


Télécharger la 4ème de couverture
au format pdf

SOMMAIRE

En cliquant sur les intitulés ci-dessous, vous téléchargerez (format pdf) un extrait de chacune des contributions figurant dans l'ouvrage


Commander

Les auteurs

Fabien Capeillères enseigne à l’université de Caen. Chercheur associé au Cepa (Paris 1) « Morphologies », il est spécialiste de Kant et du néo­kantisme. À ce titre, il a écrit : Kant Philosophe Newtonien (Cerf, 2004) ; « L’École de Marbourg » (Cahiers de philosophie politique et juridique de l’Université de Caen, n° 26, PUC, 1995) ; « Néokantismes » (Revue de Métaphysique et de Morale, n° 3, 1997) ; « Néokantismes et phénoménologies » (Philosophie, n° 74, Paris, Minuit, 2002) ; 1804-2004. Kant et les kantismes dans la philosophie contemporaine, Chr. Berner et F. Capeillères (éd.) (éd. du Septentrion, PUL, 2007) ; « Emile Boutroux’s Philosophy of Science », in Intersections. Neo-Kantianism in 20th Century Philosophy, R.Makkreel et Sebastian Luft (éd.) (Indiana University Press, 2009) ; « French neo-Kantianism », in History of Continental Philosophy, K. Ansell Pearson et A. Schrift (éd.) (Acumen Publishers, 2010). Il est aussi traducteur et éditeur scientifique des Œuvres de Cassirer aux éditions du Cerf.

Massimo Ferrari est professeur d’histoire de la philosophie près de l’université de Turin. Il a écrit plusieurs ouvrages et études sur Cassirer, le néo-kantisme, la phénoménologie, l’empirisme logique, l’histoire de la philosophie des sciences, la philosophie italienne des XIXe et XXe siècles. Il va publier une biographie intellectuelle de Moritz Schlick. En français est paru son livre, Retour à Kant. Introduction au Néo-kantisme (Paris, éd. du Cerf, 2003). Il est membre de la Kant-Kommission qui prépare la nouvelle édition des ouvrages de Kant en collaboration avec la « Berlin-Barndeburgische Akademie der Wissenschaften ».

Servanne Jollivet est une ancienne élève de l’École normale supérieure. Agrégée et docteur en philosophie, elle est actuellement chargée de recherche au CNRS (Curapp, UMR 7319, Amiens). Elle est l’auteur de Heidegger. Sens et histoire (1919-1927) (Vrin, 2009) ; L’historisme en question. Généalogie, débats et réception (1800-1930) (Champion, 2013). Elle a aussi coédité, avec C. Romano, Heidegger en dialogue. Rencontres, affinités et confrontations (1912-1930) (Vrin, 2009) ; Destins d’exilés. Trois philosophes grecs à Paris (Axelos, Castoriadis, Papaioannou) (Ed. Manuscrit, 2011).

Angèle Kremer-Marietti est docteur d’État ès Lettres et Sciences humaines. Philosophe, elle est lauréate de l’Académie française (prix de poésie), maître de conférences honoraire de l’Université de Picardie (Amiens). Elle a donné un début de synthèse de ses travaux dans Parcours philosophiques (1997). L‘ouvrage La Symbolicité ou le problème de la symbolisation (Paris, PUF, 1982 ; rééd. L’Harmattan, 1999) revient aux processus et séquences originaires de la symbolisation avec l’aboutissement dans le Symbolique. Elle est l’auteur de travaux sur Auguste Comte et Frédéric Nietzsche. Publications récentes : Michel Meyer et la problématologie (2008) ; Réflexions sur les temps actuels (2009) ; Nietzsche ou les enjeux de la fiction (2009) ; Les ressorts du symbolique (2011) ; Liberté de dire (2013) ; Autrui, soi et tout le reste (2013) ; Merleau-Ponty. La relation au langage et au sens (2013).

Marc de Launay, après dix ans d’enseignement de la philosophie dans un lycée et dans diverses universités (1975-1985), est entré au CNRS (1986) et affecté aux Archives Husserl de Paris (ENS-Ulm). Parallèlement, il a travaillé (1988-1998) comme directeur de collections chez Gallimard (« Bibliothèque de philosophie », « Tel », « Poésie-Gallimard »), puis chez Bayard (2001-2006). Il s’est également consacré à la traduction de philosophes allemands (Kant, Schelling, Nietzsche, Husserl, Cohen, Rosenzweig, Scholem, Adorno, Habermas). Il dirige actuellement l’édition des œuvres de Nietzsche dans La Pléiade. Il a publié les ouvrages suivants : Nietzsche. Essais d’autocritique (Paris, Le Seuil, 1999), Néokantismes et théorie de la connaissance (Paris, Vrin, 2000), Une Reconstruction rationnelle du judaïsme (Genève, Labor et Fides, 2002), Qu’est-ce que traduire ? (Paris, Vrin, 2006), Nietzsche. Correspondance choisie (Paris, Gallimard, 2008), Lectures philosophiques de la Bible (Paris, Hermann, 2008).

Andrea Poma est professeur de philosophie morale à l’université de Turin. Entre autres œuvres, il a publié : Il mito nella filosofia delle forme simboliche di Ernst Cassirer (Turin, Edizioni di « Filosofia », 1981) ; « Ernst Cassirer : von der Kulturphilosophie zur Phänomenologie der Erkenntnis », in AA.V, Über Ernst Cassirers Philosophie der symbolischen Formen (hg. von Hans-Jürg Braun, Helmut Holzhey et Ernst Wolfgang Orth, Francfort/Main, Suhrkamp, 1988) ; The Critical Philosophy of Hermann Cohen (Milan, 1988 ; New York, 1997 ; Moscou, 2012) ; Yearning for Form and Other Essays on Hermann Cohen’s Thought, Dordrecht, 2006.

Claude-Raphaël Samama est docteur en anthropologie des civilisations (Dauphine-Paris X), diplômé d'études supérieures en philosophie (Sorbonne) et en sciences humaines cliniques (Paris VII). A été enseignant du supérieur puis directeur d'études. Il est l'auteur de plusieurs articles, recueils et essais littéraires ou théoriques. Parmi ses ouvrages : Savoirs ou les jeux de l’Oir (Galilée) ; Développement mondial et culturalités. Essai d'archéologie et de prospective éco-culturales (2001), 105 essais de Miniatures spirituelles (2005), Réflexions nouvelles sur des questions juives (2007), ces trois derniers chez Maisonneuve et Larose. En philosophie, son travail d’interprétation ou d’analyse est axé sur un empirisme méthodologique et une phénoménologie critique de la « réalité », instance non réservée aux seules sciences de la mesure. En 2013, outre un recueil de récits et nouvelles paru chez Riveneuve et intitulé Il faudrait hâter le désordre, il a publié De la réalité, du mythe, de l'idéal. Lectures critiques d'auteurs contemporains, L’Harmattan, coll. Commentaires philosophiques. Site internet de l'auteur : www.claude-raphaël-samama.org

Angelika Schober, germaniste et philosophe, est professeur des universités (Limoges). Elle a également enseigné aux universités de Paris X-Nanterre, Erlangen-Nüremberg et Le Caire. Elle a écrit trois monographies et dirigé cinq ouvrages collectifs ; elle a réalisé une centaine de conférences, articles et contributions en France, Allemagne, États-Unis, Grande-Bretagne, Belgique, Turquie et Égypte. Elle est membre de plusieurs comités de rédaction en France et à l’étranger. Ses principaux axes de recherche portent sur Nietzsche, l’anthropologie philosophique, l’esthétique, l’histoire des idées en Allemagne et en France du XVIIIe au XXe siècle, l’Aufklärung et la critique des Lumières, la philosophie juive-allemande, et l’humanitätsphilosophischer Bildungsbegriff.

Jean Seidengart est professeur de philosophie à l’université Paris Ouest-Nanterre où il enseigne les métaphysiques de l’âge classique, la philosophie des sciences et l’histoire des sciences. Une part importante de ses recherches porte sur la philosophie allemande, plus particulièrement sur Kant et les penseurs néo-kantiens (H. Cohen et Jonas Cohn) ; le reste de ses travaux porte sur la pensée cosmologique dans sa relation à la science, à l’épistémologie et à la métaphysique. Il a organisé un colloque international sur la philosophie de Cassirer à l’université Paris-X-Nanterre en 1988, dont les actes ont été publiés aux éditions du Cerf en 1990 sous le titre, Ernst Cassirer, de Marbourg à New York : l’itinéraire philosophique. Il a traduit de l’allemand et préfacé l’ouvrage de Cassirer de 1921, La théorie de la relativité d’Einstein (paru en 2000, aux éditions du Cerf). Enfin, il a publié vingt-trois articles (en français, allemand et anglais) consacrés à la pensée de Cassirer et de quelques autres néo-kantiens.

André Stanguennec est professeur émérite de l’université de Nantes. Ses travaux portent sur Kant, Hegel, l’idéalisme allemand, l’herméneutique contemporaine, ainsi que sur la constitution contemporaine de la pensée métaphysique et dialectique. Il a notamment et récemment publié : Le questionnement moral de Nietzsche (Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2005) ; La morale des lettres (Paris, Vrin, 2005) ; La pensée de Kant et la France (Nantes, éditions Cécile Defaut, 2005) ; La dialectique réflexive, I., Lignes fondamentales d’une ontologie du soi (Lille, éditions universitaires du Septentrion, 2006) ; Mallarmé : penser les arts et la politique (Nantes , éditions Cécile Defaut, 2008) ; La dialectique réflexive, II, Etre, soi, sens, les antécédences herméneutiques de la dialectique réflexive (Lille, éditions universitaires du Septentrion, 2008.) ; Les horreurs du monde (Paris, éditions des sciences de l’homme, 2010) ; Peinture et philosophie (Presses Universitaires de Rennes, 2011) ; La philosophie romantique allemande (Paris, Vrin, 2011) ;. La dialectique réflexive, III, Analogie de l’être et attribution du sens (Lille, éditions du Septentrion, 2013). Il obtenu le Prix Cardinal Mercier 2011 (Université catholique de Louvain) pour ses travaux en métaphysique.

Muriel van Vliet est normalienne, agrégée de philosophie et titulaire d’un doctorat sur l’esthétique et l’anthropologie selon E. Cassirer. Elle a dirigé l’ouvrage collectif, Cassirer et l’art comme forme symbolique (Presses Universitaires de Rennes, 2010) et publié récemment La forme selon E. Cassirer – De la morphologie au structuralisme (PUR, 2013), évaluant notamment la réception de cet auteur par Merleau-Ponty, Foucault et Lévi-Strauss. Elle a publié plusieurs articles, dont « De la Philosophie des formes symboliques d’Ernst Cassirer à l’Anthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss : portée et limites d’une comparaison » dans la revue Philosophie (D. Pradelle, éd. de Minuit, oct. 2012). Membre de l’équipe PhiCo-ExeCo (CEPA) et du groupe de travail « Les morphologies » (D. Cohn), elle travaille actuellement également sur G. Simmel et E. Wind.